CARTAGENA DE INDIAS le 20 février 2018
Fin de notre séjour en Colombie. Nous prendrons l'avion demain matin pour Panama City pour récupérer le Toy qui a pris la mer hier.
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| Carthagène Tour de l'Horloge |
Retour sur 2 mois de voyage en Colombie :
Le 29 décembre 2017 nous sommes arrivées vers 16 h à la frontière Equateur/Colombie et avons constaté avec un peu de stupeur une queue d'une centaine de mètres à l'extérieur des bâtiments de la douane !
Allions-nous attendre sous la pluie une nuit entière ? Non, dans ce charmant pays on respecte les "vieux". Pour une fois c'est un avantage... Et hop vers la file prioritaire. 2h de formalités, correct.
Notre première nuit se passera sur le parking du téléphérique de la magnifique basilique de LAJAS.
Je dis magnifique car nous avons vu de superbes photos de cette grande basilique bâtie entre les flancs de la montagne...
Malheureusement au réveil pluie, brouillard, nuages... Impossible de voir quoi que ce soit à 10 m.
Comme nous devons avancer, pas le temps d'attendre des temps meilleurs sans savoir si vraiment cela va s'améliorer dans les jours à venir...
30/12 Route vers POPAYAN. Nous découvrons des paysages qui nous ravissent. Plus doux qu'en Equateur, très vallonnés, couverts de végétation, splendides.
Les routes sont malheureusement beaucoup moins bonnes et les virages incessants. Les moyennes horaires vont être faibles dans ces contrées montagneuses.
Ce qui ne change pas beaucoup c'est la pluie !
Premier stop pour la nuit dans un Hostal "Parador Turistico" à PATIA : chouette un rayon de soleil pour profiter un peu de la piscine.
31/12 Arrivée à POPAYAN. Installons à l'Eco Park Rayos del Sol juste à temps pour retrouver quelques vadrouilleurs pour fêter ensemble la fin de l'année...
Des brésiliens, des hollandais, des suisses et nous...
Chacun préparera une petite spécialité de son pays, on met tout en commun et il ne reste plus qu'à se mettre à table.
Toujours sympathiques ces réunions impromptues où en une soirée : on fait connaissance, on passe un super moment à table et l'on devient, après quelques bouteilles, les meilleurs amis du monde... Sachant ce que cela a d'éphémère, chacun reprendra très vite sa route et son destin...
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| Chaises en plastique, toit de tôle mais quelle chaleur humaine dans ces repas |
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| Ne vous y trompez pas ! Il y a du rhum dans le jus de fruits de TON |
Dans la région de POPAYAN nous visitons SILVIA, Mardi jour de marché où les indiens Guambianos descendent de la montagne pour s'approvisionner. Tenues typiques, joyeuse effervescence, mais toujours la pluie.
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| Une petite marchande... |
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| Les tenues traditionnelles |
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| Et le bus... |
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| Paysages autour de POPAYAN |
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| Et il faut se quitter ! C'est promis nous nous retrouverons un jour... à Paris, à Rio, à Amsterdam ou ailleurs, c'est promis. |
Tout commencera par une piste effroyable sur une centaine de km. Il nous faudra 5 h pour la parcourir. Notre première vraie expérience de piste dans la jungle.
Installés au camping GAMCELAT.
Le lendemain nous visitons cette petite bourgade.
C'est encore la nativité ici début janvier. La crèche vivante et toutes manifestations autour de l'église.
Notre visite du site se passera sous un très beau soleil.
Il s'agit d'une nécropole précolombienne située sur des collines. L'occasion de découvrir de beaux paysages et de faire une belle promenade bucolique au milieu de ces statues.
Départ de San Agustin le 8/01 pour le désert de TATACOA.
Lieu étonnant au milieu de la Cordillière. Une zone aride, des températures pouvant atteindre 45°, des pluies rares et sans pollution lumineuse, un ciel de nuit merveilleux.
Nous passerons notre première nuit sous les étoiles, magique spectacle...
Mais toujours curieux, nous sommes intrigués par une enseigne au milieu du désert d'un GLAMPING RESORT, le BETHEL BIO LUXURY HOTEL.
Une petite visite des lieux et nous décidons d'y passer la journée et la nuit avant de poursuivre notre chemin.
Visite des lieux, je le répète au milieu de nulle part entourés du désert à perte de vue...
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| Une des piscines |
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| L'Habitat superbement décoré mais réalisé en branchages |
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| Une autre piscine entre les cactus |
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| Un des restaurants |
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| Notre hutte et son balcon sur le désert |
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| Notre terrasse |
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| Une troisième piscine, on n'a que l'embarras du choix Mais après une belle journée de farniente ensoleillée le ciel du soir devient menaçant... |
Et que croyez-vous qu'il advint ? A 3 h du matin une tornade nous réveille en sursaut, les portes s'ouvrent violemment sous la poussée du vent, la pluie s'introduit partout dans la hutte qui avait visiblement été conçue pour le temps sec... le beau décor les pieds dans l'eau. Quelle aventure !
On se souviendra longtemps de cette nuit mouvementée, passée en partie à essayer de sauver nos affaires de l'orage.
Mais cela ne s'arrête pas là : il faut sortir de ce désert. Après le déluge la piste est très boueuse et il nous faudra un certain temps passé en glissades de toutes sortes et de franchissement de torrents de boue pour sortir de ce lieu "magique".
Ce désert : un côté gris, un côté rouge.
Première erreur, pour éviter 80 km de détour, nous prenons une piste de 40 km pour retrouver la route principale. Et là après l'orage de la nuit c'est un festival ! 2 h pour les parcourir mais aussi quelques frayeurs... De nombreux franchissements de rivière rendus très difficile par la force des flots et la boue accumulée. Bref un moment inoubliable.
Dès que le soleil paraît... Ici la route aussi appelée rivière sert de route et de piscine.
11/01/18 BOGOTA
Comme souvent dans les villes importantes nous nous installons à l'hôtel. Ce sera le Continental Bluedoors. Qui nous propose pour un prix dérisoire une suite de plus de 70 m2, aubaine, omettant de nous dire que celle-ci est proche d'un chantier de construction et le bruit qui va "avec"...
Bien heureusement l'isolation était correcte et nous n'avons pas subi les inconvénients craints. Nous y resterons 3 nuits.
Le centre historique de Bogota est agréable mais peu important en surface.
Mais nous y avons découvert un trésor : Le Musée de l'Or. Des milliers de pièces receuillies dans tous les sites du pays. Magnifique.
Et bien sûr un espace dédié à BOTERO
Une petite visite de BOGOTA
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| La porte d'entrée du musée de l"or moins impressionnante en photo qu'en réalité |
14/01/18 Départ pour SALENTO. Une centaine de km d'autoroute nous amènent à IBAGUE, notre étape vers la route du café. C'est dimanche et nous décidons de ne pas aller plus loin et passons l'après midi sous un agréable climat dans un camping autour d'une piscine où malheureusement se pressent quelques dizaines de personnes ayant eues la même idée que nous. Comme c'est bizarre pour un dimanche ensoleillé. Mais contrairement à nous, les Colombiens, je devrais dire les Sud- Américains ne peuvent pas se passer de musique et bien sûr à un niveau sonore à la hauteur de leur engouement.
Mais bon ils quittent les lieux tôt nous laissant seuls dans le calme.
La nuit fut très bonne, heureusement car la journée qui nous attendait restera assez mémorable.
Une route d'une centaine de km pour retrouver SALENTO. Mais quelle route ! D'abord un col tortueux à plus de 4000m et dès la descente le brouillard, la pluie, d'innombrables camions et des virages tortueux au possible. Nouvelle occasion de trouver "des petits boulots" des gens sous la pluie faisant la circulation dans les virages, arrêtant les voitures pour permettre aux énormes camions deprendre les virages contre quelque menue monnaie !
Et des travaux... Et quels travaux ! Gigantesques... Remplacer un col, des milliers de virages par une route presque droite faite de tunnels, de viaducs pour la plupart suspendus à flanc de montagne.....
Le rêve des entreprises de génie civil.
Ce pays est "EN MARCHE". Il veut rattraper son retard en infrastructures et a engagé des travaux de construction routière dans tout le pays, grand comme la France et l'Espagne réunis. Conséquence : des péages tous les 20 km. Nous aurons laissé une petite fortune pour contribuer à ce projet.
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| Travaux dans le brouillard |
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| Tiens, des tuyaux.... |
Notre arrivée à SALENTO, principale région de culture du café, l'or noir de la Colombie sous les nuages.
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| Notre très beau camp à Salento, La Serrana |
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| Un peu de soleil pour une promenade à cheval |
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| Visite d'une finca traditionnelle de café |
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| Les fameuses Jeep WILLYS, taxis permettant de franchir les pistes de la région |
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| Particularité de la région les palmiers "à cire" pouvant atteindre plus de 50 m de haut |
Nous ne visiterons pas cette ville, pour des raisons que nous développerons à notre retour. Il faut bien garder quelques histoires en réserve !
Nous passerons la première nuit dans une station service au milieu de la ville et les 2 jours suivants sur les hauteurs au superbe glamping EL BOSQUE.
21/01/18 GUATAPE
Un site touristique charmant, sous une température idéale, nous sommes enfin resdescendus à une altitude raisonnable.... Des couleurs, des fresques sur toutes les habitations...
Un parking idéalement placé près du centre-ville sera notre camp pour 2 nuits.
Encore une belle rencontre : Valérie, Jérôme, et leur fils Charles, des voyageurs, comme nous, ont décidé de s'installer ici. Au pied du rocher du Pénol dans un immense terrain bordant le lac. Un petit paradis. Sur leur invitation nous passerons une nuit sur leur propriété. Un de leurs futurs projets : re-voyager au Mexique bientôt ! Sûr nous les retrouverons sur la route... Un grand merci pour le bon moment passé ensemble.
24/01/18 Route vers CARTHAGENE pour organiser la suite de notre voyage et notamment le shipping vers Panama afin de rejoindre l'Amérique Centrale.
Une nuit dans une station service à CAUCASIA. Il fait enfin chaud dès la Cordillière quittée.
Le 25/01/18 Arrivée à CARTHAGENE.
Nous nous installons sur un site repéré par de nombreux voyageurs dans le quartier neuf de BOCAGRANDE derrière l'immense Hotel HILTON sur un petit parc près de la mer.
Endroit idéal pour visiter la cité historique à moins de 2 km. Une bonne brise marine pour atténuer la chaleur ambiante.
Nous resterons jusqu'au 30 pour organiser le shipping.
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| Le Hilton |
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| Sa piscine ombragée devant la mer |
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| Notre camping |
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| Retrouvailles avec les brésiliens rencontrés le 31/12 pour fêter l'anniversaire de José Senior |
Nos formalités réglées nous reprenons la route vers le nord près du Venezuela, pour explorer la côte Caraîbe.
Le 31/01/18 un stop sur la plage à PUERTO VELERO : un spot de kite surf... Qui dit Kite surf dit vent...
Il a soufflé toute la nuit. Nous nous serions crus dans un bateau tant nous tanguions...
Une nuit suffit.
Le 1er février nous découvrons le camping CASA GRANDE aux abords du Parc Tayrona. Et là enfin des vacances... Directement sur la plage, des cocotiers, une brise pour la fraîcheur... des vacances !
Nous restons là jusqu'au 8/02 et repartons vite sur Carthagène poussés par une alerte du gouvernement nous avertissant de la mise en place de blocages sur les routes durant les "4 jours suivants". Sachant combien ces manifestations risquent de dégénérer, nous n'avons pas pris le risque de rester bloqués.
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| Notre camp sur la plage |
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| La plage |
Certainement la plus belle ville que nous ayons vu en Amérique du Sud.
La cité historique entourée de ses remparts offre un superbe spectacle avec ses maisons colorées, ses places ombragées, les fleurs dégoulinant des balcons sculptés, ses cafés, restaurants...
L'UNESCO ne s'est pas trompé ici.
Ci-dessous quelques vues :
Nous sommes restés au "camp" jusqu'au 16/02, jour du dépôt du véhicule dans le port.
Ensuite nous nous sommes installés à l'Hôtel AIXO SUITES jusqu'à notre départ pour Panama.
Un petit épisode dans les formalités : une inspection par les services anti-drogue qui nous ont convoqué à 8 h dimanche matin avant de monter le véhicule sur le bateau. Sérieux ici la drogue...
Nous avons retrouvé Ton et Chantel de nombreuses fois sur la route depuis la nuit du 31 décembre, cette fois-ci nous sommes ensemble : derrière le Hilton, à l'Hotel AIXO et nos véhicules sont sur le même bateau.
Occasion de quelques sorties resto avec ces sympathiques Hollandais. Nous ne nous quittons plus
Nous avons passé presque 2 mois en Colombie. Ce pays nous a beaucoup séduit : les paysages, la gentillesse de la population, les couleurs, le côté ambiance caraïbe. .
Des souvenirs : des milliers de ralentisseurs pas toujours signalés, de millions de virages, des centaines de péages.
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| Restaurant français Le Montmarte avec Chantel et Ton |
